Tout d’abord, bienvenue dans ce petit coin d’internet – une niche parmi les niches. Non seulement, c’est une plateforme de blog (ce qui n’est plus franchement tendance, qu’on se le dise), on y parle d’un pan de la littérature en particulier (l’Imaginaire), et en plus, en français. Vous y trouverez mes avis, à moi – une inconnue parmi tant d’autres. Autant dire une minuscule étoile dans le grand Univers qu’est l’Internet. Alors, coucou depuis ce petit bout de la toile, et surtout, merci d’être là ! Un blog n’aurait pas de sens sans votre présence et votre intérêt.
Un article de présentation est de mise – ça ne serait pas correct de ma part de vous jeter dans des chroniques, sans même que vous sachiez à qui vous avez affaire. (Premier indice : j’apprécie la politesse). Et puis, c’est quand même plus sympa, non ?
Je suis Mathilde Corvin – un nom d’emprunt forgé afin de délimiter la vie publique et privée. Je suis née dans les années 90, je vis en Bretagne avec un chouette compagnon, et deux chiens adorables. Mes journées se traduisent par du travail, du thé, du soin apporté à mes plantes et… de la lecture.
Vous vous en doutez, la littérature a toujours fait partie de ma vie – merci maman, merci papa. C’est une chance que j’ai eue et je le réalise bien. Cependant, vous connaissez le refrain, alors parlons du domaine de l’Imaginaire.
Si j’ai passé de nombreuses heures dans les grands classiques de la littérature européenne, et quelques-unes dans des romans policiers, la Fantasy, elle, ne m’est venue que plus tard. La raison est toute simple : chez moi, on n’en lisait pas. Voire même, la Science-Fiction était regardée avec incompréhension et une pointe de dégoût. A 20 ans, la saga Eragon est arrivée sur ma table de chevet – je ne sais même plus comment. La magie opéra (littéralement) : je venais de trouver ce qui parlait à mon âme de lectrice. Ding-Ding, jackpot !
Sauf que.
Sauf que je n’y connaissais strictement rien, à la Fantasy. Alors, à partir de là, comment trouver un nouveau roman qui me parlerait autant ? Comme toute passion dans laquelle on vient de mettre les pieds : c’est flou, flou, flou. Cela demande des efforts d’apprendre à connaître un univers. Et à 20 ans, je n’avais pas franchement le cerveau musclé pour ça. Alors, la vie s’en est mêlée.
Plusieurs déménagements plus tard, le temps d’une reconversion professionnelle et de faire naître une entreprise, j’étais prête à me replonger dans le monde de la lecture. En attendant, j’étais retournée à mes amours adolescentes : Fred Vargas, Caryl Férey, Milan Kundera, Christian Bobin… Quand on n’a pas le temps, ou la disponibilité mentale, il est toujours bon de retrouver nos valeurs sûres. Mais voilà, 25 ans sonnés, j’étais prête et assoiffée de connaissances. Il était temps !
(Aparté : la littérature se mange, ou se boit-elle ? J’hésite toujours.)
Comme prévu, s’en sont suivies de nombreuses heures à fouiller en ligne, essayer des lectures, être déçue de ne pas y avoir trouvé cette sensation d’accueil éprouvée cinq ans plus tôt. Ou bien, ce roman était chouette, mais telle chose m’a dérangée, ça ne correspondait pas à mes valeurs.
Peu à peu, j’ai construit un répertoire, un historique du genre littéraire, des connaissances sur le sujet. Jusqu’au jour où j’ai décidé d’y ajouter un regard analytique plus approfondi, et non plus seulement une consommation effrénée de pages. On continue toujours d’évoluer, de prendre en maturité. Enfin, j’espère.
Alors, je le dis avec franchise : je ne détiens pas la vérité « vraie » concernant un roman et son ressenti. Je ne suis pas non plus une experte dans ce domaine – il existe des professionnel·les qui allouent leurs journées à cela. Enfin, je ne prétends pas non plus posséder un regard grammatical et syntaxique affûté à la perfection.
Ce que je peux vous dire, toutefois, c’est que le partage est une valeur profonde chez moi, et très chère à mon cœur. J’aime donner, expliquer, discuter. C’est une des clefs de voûte de ma personnalité.
Et puis, j’aime me casser la tête sur des tournures de phrase d’un·e auteur·ice, à me demander ce qu’iel a bien voulu me raconter via ce truc, là.
Alors, si ce que je raconte vous parle, si vous êtes curieux de savoir ce que j’ai fini par en faire de ce truc, là et que vous avez du temps pour cela… Restez ici un moment.
J’espère que vous y serez bien.
